Silences
Il est des silences qui ne trompent pas
Assourdissants de bruits trop dis-sonnants si fracas
Si silents si lents si fracassants
Surtout le dimanche dis m’en tant
Eveillant de nuits trop blanches
Notre trop surcroît d’existence si nuisant d’absence
Il est des silences d’entre-deux
D’entre-chats ou forts pieux
Légers comme d’être volages
Comme un faux-pas de velours sur un drap sage
Il est des silences mélodiques
Pulvérisant l’espace super-sonnique
Chaloupé de stances d’espérance
De notes d’écriture méthodiques de sens
De sueur d’offrande d’instance
De vibration poétique multipliée d’immense
Il est de lâches silences pratiques étiquement
Conformes au code pléthorique dominant
Il est de courageux silences prophétiques
Profondément respectueux du questionnement éthique
Protégeant l’étincelle du mélodieux
En vue d’un propice poétique propre à nos cieux
Il est des silences de vieux
Abasourdis sommés d’être désormais silencieux
Habillés d’être représentants
Coûtants dépendants pesants
D’avoir pour nous donnés tant
De vivre longtemps
Commentaires (4)
commentaire
Cette phrase brise le silence.
Elle me plait profondément Comme le "silence qui hurle" de Bashung.