Par hélène
Texte daté de 2012/08/26
Ces mots flottaient dans ma tête. Ils ont trouvé leur chemin, sur le parchemin...comme ça, pour rien.
Sont-ce les mots que tu chantes dès le fier matin ?
Sont-ce les jours dans mon antre qui tissent mon destin ?
Mais l’humaine déshérence m’est désormais connue
Quand je vis les silences qui me laissent comme nue.
Sont-ce aussi tes absences qui attisent mes envies ?
Sont-ce les heures d’insouciance pareilles à l’eau de vie ?
Les draps, eux, se souviennent du souffle de nos corps
Qui pour une seconde s’encombrent de remords.
Et moi je ne retiens que les aubes infinies
Semblables à ce matin où nous nous sommes unis,
Quand le jour caressant nous chassât de mon lit.
Mais au passage des heures, ce jour s’est endurcit
A réduit mon bonheur en l’écho de son cri,
Transformé cet instant en l’ombre de ma vie.
Commentaires (5)
Posté par
hélène
le 26/08/2012
Bien sûr qu'ils sont un peu pour vous...mais c'était pour exprimer que, parfois, il ne faut pas chercher d'explication et que les mots s'imposent à nous comme ça, spontanément. Merci pour votre amitié ; elle m'est chère.
Posté par
On'X
le 30/08/2012
Pourquoi une telle mélancolie ?! Quelle âpreté dans le second tercet après la douceur de vos aubes infinies...
Posté par
Loup gris
le 27/09/2012
Je rejoins On'X dans sa question, mais il s'agit sans doute d'une expérience personnelle...
Posté par
silverfox199
le 21/10/2012
Sonnet très révélateur s'il en est
Sont-ce mots d'allusions à peine voilées
Mélange de l'absence, mélancolique regret
Et souvenir du matin aux élans passionnés
Ghjslain
Sont-ce mots d'allusions à peine voilées
Mélange de l'absence, mélancolique regret
Et souvenir du matin aux élans passionnés
Ghjslain
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Amitié Hélène.