Souvenances©Ce texte est protégé par un copyright.
J'aime le soir rêver à mon pays natal,
A ces sentiers bleutés que les muriers ombragent,
Fleurant le serpolet, et presque le santal,
Quand au soleil ardent, leurs senteurs se propagent
A ces sentiers bleutés que les muriers ombragent,
Aux chenilles hantant les grands pins parasols.
Quand au soleil ardent leurs senteurs se propagent,
Ce cortège ondulant trace un fil sur le sol.
Aux chenilles hantant les grands pins parasols,
Quand le vent, chahuteur, enfonce son aiguille,
Ce cortège ondulant trace un fil sur le sol,
Semblant à un ruban, marchant à la godille.
Quand le vent, chahuteur, enfonce son aiguille,
La poudre du chemin, sous ces coups de butoir,
Semblant à un ruban marchant à la godille,
Disparait au lointain, quand s'annonce le soir.
La poudre du chemin sous ces coups de butoir
Soulève tous ces grains, soufflés à l'aveuglette
Disparait au lointain quand s'annonce le soir.
Le bleu du ciel noircit, la brise est aigrelette
Soulève tous ces grains soufflés à l'aveuglette
Ce mistral chahuteur dans un goût de métal.
Le bleu du ciel noircit, la brise est aigrelette
J'aime le soir rêver à mon pays natal.
Commentaires (3)
commentaire
les souvenirs sont imperissables