Par hélène
Texte daté de 2012/01/30
Texte écrit pour expier le souvenir d'un abrazo (c'est le couple formé dans le cadre du tango argentin et surtout l'enveloppement charnel dans lequel on s'abandonne, plus ou moins volontiers d'ailleurs).
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Souvenir entêtant©Ce texte est protégé par un copyright.
C’est un instant prégnant que retient la mémoire,
C’est un toucher unique ou une sensation
Dont on attend sans cesse l’allitération,
Jusqu’au poème écrit à titre expiatoire.
Que ta main fut douce quand posée dans la mienne
Nous nous sommes enchaînés au bandonéon,
Pour marcher, comme unis, vers le fier Panthéon
De la voie tangoureuse, Ô combien magicienne.
Sur l’instant, je n’ai pas mesuré ma déroute.
Au milieu de tant d’autres, était cet abrazo.
Mais sorti du contexte, me revient goutte à goutte
L’élixir de ce don et ton bras dans mon dos.
Il me hante et me guide sur les pistes de danse
Dans la quête fébrile dénommée providence.
Commentaires (11)
Posté par
Loup gris
le 30/01/2012
Pardonnez mon audace ou mon inculture, mais je n'ai trouvé "tangoureuse" nulle part. ceci dit, voila un poème bien fait qui, je pense vous ressemble !
Posté par
Evelyne
le 31/01/2012
Danser ! Un mot dans mon profil comme étant préféré. C'est dire combien je goûte cette poésie « tangoureuse ».
Posté par
hélène
le 31/01/2012
Merci à tous les deux. Tangoureusement vôtre !
Posté par
nouga
le 31/01/2012
au travers votre texte je sens toute l'ardeur de ces deux danseurs
quel tango ravageur
quel tango ravageur
Posté par
francois
le 31/01/2012
aurais-je été ce toréro tangoureux
pour cette danse de feux
ou la main dans votre dos
nous formions cet abrazo
pour cette danse de feux
ou la main dans votre dos
nous formions cet abrazo
Posté par
hélène
le 31/01/2012
François et Nouga, vous êtes conviés à découvrir cette danse tellement...inspirante ! Besos.
Posté par
On'X
le 01/02/2012
Il n'est que vous, je crois, pour expier une danse et vous en faire victime sacrificielle...
Sont particulièrement magnifiques votre idée d'allitération sensitive, et "en raccourci", l'élixir de ce bras.
On meurt d'envie d'y goûter à notre tour, quitte à s'y perdre...
Votre texte est comme un fado, empli d'images fortes, parfois à la limite de la violence, mais toujours en retenue et en délicatesse, comme une politesse mélancolique.
Bref : magnifique.
Sont particulièrement magnifiques votre idée d'allitération sensitive, et "en raccourci", l'élixir de ce bras.
On meurt d'envie d'y goûter à notre tour, quitte à s'y perdre...
Votre texte est comme un fado, empli d'images fortes, parfois à la limite de la violence, mais toujours en retenue et en délicatesse, comme une politesse mélancolique.
Bref : magnifique.
Posté par
hélène
le 01/02/2012
Heureusement que de modestie, je suis pétrie très chère On'X..a fortiori venant de vous, le compliment est juste...déroutant !
Posté par
Loup gris
le 02/02/2012
Qui n'aurais pas aimé avoir son bras dans ton dos, chère hélène, encore un beau récit poétique. Mais ne voulais tu pas dire langoureuse... ou voulais tu poétiser la voie du tango?
Posté par
hélène
le 02/02/2012
oui, loup gris, j'ai fait le choix de poétiser le tango, en l'espèce.
Posté par
On'X
le 02/02/2012
Allez, laissez vous complimenter à l'envi... Et s'il vous plaît, continuez de néologiser de la sorte.
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