Ton lierre, ta branche
Très peu m’importe comment c’était la vie avant,
Très peu m’importe comment soufflait alors le vent.
Le lierre toujours s’efforce à trouver la lumière
S’enfile et s’enchevêtre au pied de chaque pierre.
Il coulera le long, d’un tronc immense et long
S’accrochera aux branches comme le souffle aux ajoncs.
Grimpante comme une liane, féline et féminine
La plante n’est pas fugace mais juste couleuvrine.
Et toutes les avancées du jour ou dans le noir
Raconteront des lieux, des doutes et des histoires
Peut-être différentes, mais toutes le même thème,
Celui d’un amour fou, dénué de théorème,
De visions préconçues, d’idées et caetera.
Là toujours à tes hanches, le lierre s’agrippera.
Commentaires (5)
Posté par
Within--Lara
le 13/08/2012
Très beau hélène, votre plume est toujours aussi sublime.
Les deux premier vers sont superbes ainsi que le tout dernier et je trouve couleuvrine bien trouvé autant pour la rime que pour l'idée.
Petite remarque : je trouve le mot "théorème" un peu sec dans sa sonorité par rapport à ce lierre grimpant si fluide et amoureusement enlacé à son arbre. Mais je me doute que la rime n'a pas dû être facile.
Amitiés.
Les deux premier vers sont superbes ainsi que le tout dernier et je trouve couleuvrine bien trouvé autant pour la rime que pour l'idée.
Petite remarque : je trouve le mot "théorème" un peu sec dans sa sonorité par rapport à ce lierre grimpant si fluide et amoureusement enlacé à son arbre. Mais je me doute que la rime n'a pas dû être facile.
Amitiés.
Posté par
hélène
le 13/08/2012
Merci à tous les deux pour votre commentaire...attachant.
Posté par
Loup gris
le 13/08/2012
Je prendrai volontiers votre théorème qui fait partie d'un beau poème mêlant temps amour! J'aime!
Posté par
On'X
le 16/08/2012
L'amour comme une plante envahissante dont on ne peut / veut se défaire.
Vous donnez son titre de noblesse au lierre qui réapparaît toujours, alors qu'on le croyait disparu de son jardin intime.
Vous donnez son titre de noblesse au lierre qui réapparaît toujours, alors qu'on le croyait disparu de son jardin intime.
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"sur le temps"