Par On'X
Texte daté de 2012/03/05
Encore Cali Rezo en illustration, fragment d'un tableau
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Un dimanche, les yeux ouverts
Goûter au braille de ta peau
Me perdre au sud de tes vallées
Boire le silence de tes yeux
Me border de tes soupirs
Dormir à l'ombre de tes mots
M'écarteler de tes mains
Oublier celle que je serai
T'enivrer de mes fous rires
Te faire des cals de mon corps
T'inscrire dans le parchemin de mes rides
Te bercer du souffle de mes cils
Te jouer la mélodie de mes caresses
Te conjuguer chaque lune, chaque eclipse
Te faire parjurer tes souvenirs
Un dimanche, les yeux ouverts, nous aimer
Autrefois
Commentaires (6)
Posté par
Evelyne
le 05/03/2012
Comme des souvenirs à fleur de peau. Frémissant.
Posté par
nouga
le 05/03/2012
j'aime beaucoup, ce texte resume bien cet état d'excitation
dommage que cela soit autrefois
Amitiés
dommage que cela soit autrefois
Amitiés
Posté par
AYSLANE
le 05/03/2012
Très joli tableau ; bien moins triste que ces larmes de sang !
Posté par
hélène
le 05/03/2012
Je retiens l'idée de cal comme un ancrage indélébile, très très belle évocation !! Ainsi naissent les longs dimanches de fiançailles...
Posté par
francois
le 05/03/2012
est ce que cet autrefois ne peut revenir un jour ce texte est triste et beau par toute ses sugestions
Posté par
Loup gris
le 05/03/2012
D'accord avec nouga, cependant il serait dommage qu'il n'y ait pas eu d'autrefois!
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