Un lac de mes pleurs^{©Ce texte est protégé par un copyright.}

Un lac de mes pleurs où tu viendras marcher,
Un étang de bonheur où tu viendras rêver.
Le temps aura passé, nous serons devenus
Si vieux, abandonnés, le cœur à demi-nu.

Je hais ces heures qui passent où tu es loin de moi,
Je tais tous les espaces qui me gonflent d'émoi.
Pourquoi les heures pures sont celles où je te vois,
Comme un lieu de verdure fomente toutes les joies.

Ces heures d'incertitude où rien ne me retient
Tu ne les connais pas, mon cœur est incertain.
La seule chose qui tienne est toute la vanité
Qui transpire de nos vies, ces ombres inachevées.

La lourdeur de mon âme n'a d'égale que la vôtre
Et ces bains de regrets dans lesquels tu te vautres.
Je sors pour oublier l'inutilité d'être
Trouver avec autrui la force de renaître.


Lairedubeau
10.12.MMXI