Une Mère Inconnue©Ce texte est protégé par un copyright.
Ta douceur m'a toujours réconfortée
J'y ai même senti ta chaleur.
Mais mes souvenirs s'arrêtent net.
Pourquoi diable le temps me l'a enlevée?
J'y ai même pleuré pendant des heures.
C'était le destin qui s'accomplissait.
Pendant douze années, j'ai pleuré
Des larmes qui ont accru,
Et ce chagrin ne va s'estomper.
J'ai grandi et je me suis vue,
Le miroir reflétait mon désespoir
Durant mes douze années de déboires.
Faut-il faire le vide en moi?
Faut-il que je t'oublie?
Or t'oublier m'est impossible.
Ce peu de temps passé avec toi
N'a été pour toi qu'infamie
Avec des souvenirs inadmissibles.
Ton heure était-elle arrivée?
Devrais-tu partir dans ces circonstances?
Tu ne m'as même pas dédiée un mot.
Mais je t'en veux pas . Tu m'as protégée
La vie ne t'a point donné de chance.
Et moi non plus. Car tu es partie tôt.
Quand je songe à mon enfance,
Je me demande qu'elle était ta romance.
Plusieurs de tes larmes j'avais vues,
Tes cris je les avais entendus.
J'étais faible, incapable de t'aider.
Le souffle meurtri, partir, je t'ai regardée.
Je ne connaissais pas le parler,
Mais j'aurais voulu te dire adieu.
Dans mon fort intérieur, je suis ingrate
J'ai fini par t'enterrer en pensée
Pas une gerbe sur ta tombe, pas une visite,
Mon cœur est devenu odieux.
Quand vient la saison des mères,
J'en veux à mon père. Je me sens seule
Bon nombre de fois, tu fus remplacée
Mais je ne pouvais les accepter
Ma solitude et mon chagrin se renforcèrent
Et toutes mes capacités sont veules.
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