Par marie jeanne
une nuit
Ce soir-là frémit
D’une agitation inhabituelle,
L’étable fébrile s’étonne
De ce va et vient d’anges.
L’âne et le bœuf, surpris, s’interrogent
Sur la convenance de leurs souffles paisibles.
Un peu à l’écart, à l’abri
Dans sa quiétude,
Marie emmaillote la lumière fragile
De l’Enfant.
Elle s’obstine à transparaitre,
Se faufile, malicieuse,
Dans les replis du lange.
Marie dépose la tendre chaleur
Sur la paille, qui, humblement,
Se creuse
Pour s’ajuster, exactement,
A la légèreté de l’enfant.
Chacun de ses battements de cœur
Est un palpitation d’étoiles.
Dans son regard, sans cesse,
Bruit un battement d’ailes.
La douce respiration de la nuit
Enveloppe le bleu du monde.
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