Une semaine ordinaire.
Lundi c'est pas le jour d'aller au cinéma
Voir pleurer Fernandel quand sa vache fait « meuh »
Une fois ça m'a suffit ! Mais si mon doux ami
Dans la nuit de ses bras savait trouver les mots
P'têt' bien que mon Lundi c'est pas le jour d'aller au cinéma
Voir pleurer Fernandel quand sa vache fait « meuh »
Une fois ça m'a suffit ! Mais si mon doux ami
Dans la nuit de ses bras savait trouver les mots
P'têt' bien que mon p'tit cœur en serait tout ému… »
Mardi. Ça commence mal ! Je viens d'filer mes bas !
J'attendrai pour sortir jusqu'à la nuit tombée
J'm'en f'rai payer des neufs par des hommes en habit
Que l'ivresse rend faibles et que l'ennui rend beaux
Je danserai pour eux, puis j'irai droit au but.
Mercredi des enfants marchent rue Grenetta
Deux par deux près des flaques, comme il est loin l'été.
Comme il est loin le temps qu'on nous disait « Petits! »
Et qu'on était dociles, et qu'on se levait tôt.
Mais quand cessera donc ce mauvais vent têtu !
Jeudi j'ai cru vomir. Pas besoin d'ipéca.
Il était beau pourtant près du piano à queue
Je n'ai vu que ses yeux, pas son nez riquiqui
Or on sait que le nez au membre fait écho.
Petit, méchant, vicieux… je le ferai cocu.
Vendredi c'est poisson, et je déteste ça.
Cette gluante chair et son fumet pisseux
Me ramènent aux pratiques que viennent jusqu'ici
Chercher mes amoureux parmi mes bas morceaux.
Aurais-je fait d'autre choix si jamais j'avais su ?
C'est Samedi. On vient, on me prend, on me tâte
Je suis à tout venant, je leur tourne les têtes
Un objet dans leurs mains, vive, ronde et petite
J'entends mon rire sans joie - « sans joie » une litote -
Mener la farandole. Je fais le train : « Tût ! Tût ! »
Dimanche tout est blanc, mon linge et puis mon âme.
Si j'ai manqué la messe c'est que je veux qu'on m'aime
Et puis trainer au lit et singer, pauvre mime,
Les gestes de l'amour et ses mots, pauvre môme,
Qu'aucun de vous n'a eu, de vous qui pourtant m'eûmes.
p'tit cœur en serait tout ému… »
Mardi. Ça commence mal ! Je viens d’filer mes bas !
J’attendrai pour sortir jusqu’à la nuit tombée
J’m’en f’rai payer des neufs par des hommes en habit
Que l’ivresse rend faibles et que l’ennui rend beaux
Je danserai pour eux, puis j’irai droit au but.
Mercredi des enfants marchent rue Grenetta
Deux par deux près des flaques, comme il est loin l’été.
Comme il est loin le temps qu’on nous disait « Petits! »
Et qu’on était dociles, et qu’on se levait tôt.
Mais quand cessera donc ce mauvais vent têtu !
Jeudi j’ai cru vomir. Pas besoin d’ipéca.
Il était beau pourtant près du piano à queue
Je n’ai vu que ses yeux, pas son nez riquiqui
Or on sait que le nez au membre fait écho.
Petit, méchant, vicieux… je le ferai cocu.
Vendredi c’est poisson, et je déteste ça.
Cette gluante chair et son fumet pisseux
Me ramènent aux pratiques que viennent jusqu’ici
Chercher mes amoureux parmi mes bas morceaux.
Aurais-je fait d’autre choix si jamais j’avais su ?
C’est Samedi. On vient, on me prend, on me tâte
Je suis à tout venant, je leur tourne les têtes
Un objet dans leurs mains, vive, ronde et petite
J’entends mon rire sans joie - « sans joie » une litote -
Mener la farandole. Je fais le train : « Tût ! Tût ! »
Dimanche tout est blanc, mon linge et puis mon âme.
Si j’ai manqué la messe c’est que je veux qu’on m’aime
Et puis trainer au lit et singer, pauvre mime,
Les gestes de l’amour et ses mots, pauvre môme,
Qu’aucun de vous n’a eu, de vous qui pourtant m’eûmes.
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