Vaches des villes, Vaches des champs
« Que faites-vous donc dans ce champ,
A part brouter de temps en temps ? »
« Je vois souvent passer les trains,
Jamais n’envie le sort humain !
Faut être fou pour voyager
D’un point à l’autre toujours aller.
A quoi vous sert la course folle ?
Est-ce pour mériter l'obole ? »
« Vos habitudes sont toutes simples,
Vous ruminez sans que complainte
Ne rejaillisse de votre panse
Et votre esprit jamais ne pense ».
« Pour vous, s’il ne vous parait pas
Que nous vivions dans le tracas,
Nous mettons toutes un point d’honneur,
A mériter notre bonheur.
Avec toutes mes compagnes
Nous battons fort vos campagnes.
Chaque brin d’herbe est malaxé
Pour en extraire notre chiquée. »
« Vous avez l’existence triste,
Ne pouvant vous sentir artiste,
Vous passerez tout votre temps,
A ruminer là dans ce champ. »
« Nous vous cédons allègrement,
La fièvre de vos déplacements
Une fois par an, nous nous bougeons,
Et à la ville, nous nous rendons ».
Commentaires (7)
et donc les vaches ne voient plus les trains passer, elles ont maintenant aucunes idées de notre course folle
a part quand elles le deviennent par des humains aux manieres point noble
Se fait souvent dans une assiette...
A n'en pas laisser une miette,
Montre qu'on l'aime, ce bovin!
La différence ne se voit pas.
Car leur chair dans notre chaudière
Connaît le même sort d'après moi.
Elles pourraient bien s'entraider
Partager leurs belles expériences
Au lieu de s'entre-déchirer
Pour une question de compétence.
N'est-ce pas?
Bon weekend !
Détrompe toi,
Le TGV pour la Rochelle,
Frôle de près ces demoiselles.
me rendre a La Rochelle
ou les femmes sont belles
avec dans mes bagages le souvenir des bovidés
commentaire
De Lairedubeau, mais... au fait, êtes-vous blonde?
Car telle était la dame avec son petit chien,
Dans le train de nuit, et... qui avait tant de chien!