Vagabond ©Ce texte est protégé par un copyright.
La larme d’une lune à l’œil noir de la nuit
Épanche sur ses pas ses ombres ciselées.
Il chemine éperdu, volontaire esseulé,
Avide d'échapper au fardeau de l’ennui.
Il voulait explorer des contrées inconnues
Tu étais cette nef qui l'emportait, radieux,
Vers des rivages neufs où il devenait dieu
Dans le flux et reflux de vos corps à corps nus.
Son cœur aventureux espérait conquérir
L'Eve des premiers jours. Se rêvant condottiere,
À tes armes rallié, tu l’as cru mercenaire.
De l’incrédulité, tu n’as pas su guérir.
Nomade, il requiert le verdict, soir sur soir,
D’un ailleurs supposé qui laisserait s’éteindre
Les cendres du désir, la damnation de feindre.
A ce voyage obscur, il ne veut plus surseoir.
Ton regard de noyée implore sa clémence,
Et l’astre est moins blafard que ta joue affligée.
Il ne reconnaît plus sur tes lèvres figées
La soif inassouvie qu’il supposait immense.
La lueur argentée trace sa voie sur l’onde.
Ne t’exaspère pas de vos noces rompues.
De sa vie il reprend le cours interrompu,
Et loin d'un monde ancien, sa route vagabonde.
Commentaires (2)
en voici les deux premiers couplets :
"Ma liberté
Longtemps je t'ai gardée
Comme une perle rare
Ma liberté
C'est toi qui m'as aidé
A larguer les amarres
Pour aller n'importe où
Pour aller jusqu'au bout
Des chemins de fortune
Pour cueillir en rêvant
Une rose des vents
Sur un rayon de lune
Ma liberté
Devant tes volontés
Mon âme était soumise
Ma liberté
Je t'avais tout donné
Ma dernière chemise
Et combien j'ai souffert
Pour pouvoir satisfaire
Tes moindres exigences
J'ai changé de pays
J'ai perdu mes amis
Pour gagner ta confiance"
etc.
j'aime bien votre façon de le dire.
commentaire
d'ailleurs à quoi bon
le temps fini par tout usé