Par Loup gris
Les oubliés du temps mauvais!
A.Lougris
Victime d'hiver.©Ce texte est protégé par un copyright.
L'automne a déserté,
Blanc linceul sur la terre,
l'hiver s'est installé,
Il a déclaré la guerre.
Partis les migrateurs,
A destination soleil,
Faire le plein de bonheur,
Ici n'est plus pareil.
Beauté de la rose givrée,
Sacrifiée par la froideur,
Splendeur éphémère et glacée,
Fantôme d'une douce chaleur pétrifié,
Petit matin pétrifié,
Un homme encartonné agonise,
Sous un porche, de tous ignoré,
Un sans abri, un migrant se brise.
L'hiver a pris ses quartiers,
Un être s'en est allé,
Que l'on se hâte d'oublier,
Les sacrifiés de la société!
Commentaires (10)
Posté par
Evelyne
le 22/01/2012
L'hiver et ses désagréments. Touchant d'évoquer les plus démunis.
Posté par
nouga
le 23/01/2012
l'hiver a cela de regulier, on se penche sur les SDF et autres exclus du systéme, a quand changeons nous de systéme
bon texte
bon texte
Posté par
Loup gris
le 23/01/2012
Merci du commentaire Evelyne et nouga. Il est dommage que nous attendions l'hiver pour y penser...moi inclus!
Posté par
On'X
le 23/01/2012
Du migrateur au migrant... Sacré glissement de texte.
Il est certain que l'hiver n'aura pas le même effet sur eux.
Il est certain que l'hiver n'aura pas le même effet sur eux.
Posté par
hélène
le 24/01/2012
Ils sont notre hiver, ils sont notre échec ; chasser la misère par la porte, elle revient...par la fenêtre mais fermer les yeux ne l'empêche pas d'exister.
Posté par
Loup gris
le 01/02/2012
L'hiver prend vigueur et je compte bien faire autre chose qu'un poème !
Posté par
Camy
le 01/02/2012
Hey !! j'adoore !! :D
....J'aime pas l'hiver ^^ ...sauf s'il y a de la neige, cela va de soit 😉)
....J'aime pas l'hiver ^^ ...sauf s'il y a de la neige, cela va de soit 😉)
Posté par
Loup gris
le 01/02/2012
Tout le monde aime la neige sauf le pauvres, et les SDF je crois. Mais il est vrai que c'est beau et la misère n'est pas plus belle au soleil. Merci pour ta gentillesse, Camy.
Posté par
AYSLANE
le 29/02/2012
Sont-ils vraiment notre échec Hélène, ou sommes-nous nos propres échecs ?
Qu'une main tendue, qu'un appel à l'aide, qu'un regard qui supplie, qu'un enfant qui a faim... ne fasse plus le poids face aux quotas d'expulsion imposés par une société aveuglées et glaciale, été comme hiver... ?
Qu'une main tendue, qu'un appel à l'aide, qu'un regard qui supplie, qu'un enfant qui a faim... ne fasse plus le poids face aux quotas d'expulsion imposés par une société aveuglées et glaciale, été comme hiver... ?
Posté par
Loup gris
le 01/03/2012
Il nous faut nous battre contre la misère et pas seulement en hiver.
Merci de votre commentaire, Ayslanne.
Merci de votre commentaire, Ayslanne.
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