Vierge au visage innocent, la jeune Poésie,©Ce texte est protégé par un copyright.
Vierge au visage innocent, la jeune Poésie,
En murmure attendu au festin d'ambroisie,
Vint Laure aux tresses d'or, s'asseoir avec les dieux,
De la fureur des titans enfin victorieux.
Cette image auguste, dans un ciel couleur céruléenne,
Pressaient les flots errants de ses cheveux d'ébène ;
Le vent du ciel dévoila son jeune sein.
Sa robe était faite de son corps dénudé et divin,
Répandant autour d'elle, des nuées brulantes,
Elle était pure comme l'albâtre et d'or et si étincelante. .
Laure naissait d'un amour sans fin, dans le firmament.
Mes vers amoureux lui porta ce nectar d'un amour écumant.
Les belles mains de Laure jouaient sur sa lyre d'ivoire.
Elle leva son regard langoureux, où elle transporta, sa gloire,
Et elle m'embrassa, avec l'harmonie de ces lèvres à la fois.
Et, de sa belle bouche, exhalait sa voix .
Le gout de ses lèvres s'unit au miel ou les baisers des Grâces,
Laure me dit qu'elle était coupable de toutes les audaces,
Que notre amour raffermi, notre fusion, nos corps reposent dans l'encens,
Sous l'ardent Etna, repose l'amour gémissant.
Nymphe tendre et vermeille, ô ma jeune Poésie !
commentaire