Visions mortifères©Ce texte est protégé par un copyright.
De plus en plus souvent, je vois mon corps sans vie
Au pied de mon immeuble, et les gens réunis.
Est-ce vous faire injure que de vous dire cela,
Ici le temps me dure, se traine jusqu’au trépas.
Ce qui me porte ombrage, ce sont ces questionnements
Sur la façon dont vole, un corps à tous les vents.
Surement la chute est douce et l’arrivée brutale
Quand le dernier soupçon de vie touche l’asphalte.
Un détail cependant passera inaperçu,
C’est le bruit sourd des chairs oubliant leurs vertus,
En s’écrasant mollement comme un soleil d’automne.
Peut-être le printemps chassera le cours atone.
C’est diantre une vision presque apocalyptique
Dont je concède qu’elle soit, pour vous, énigmatique.
Lairedubeau
09.03.11
Commentaires (12)
Votre poème À Silverfox
Devait sans doute être votre réponse
En excuses me confondre, tant ce pu
Si j'avais un voilier, monterais le foc
Pour vite me sauver et cacher ma honte
Ghjslain
Il fallait que j'exprime, d'une façon ou d'une autre, ce vil entêtement. Ne m'en tenez pas rigueur, ce ne sont que des maux plus difficiles que d'autres...
Enfin, tout ça pour vous dire combien j'aime ce poème et que je le trouve réussi cher hélène ! 😊
Il est simple de faire ce jeu de mot quand on ressent ce que traduit c epoème
courage serait vain
partage un peu consolateur
mais espérons qu'un jour ce poids ne soit plus sans pour autant que ce soit le corps qui inerte ne le ressente plus
S'il vous vient de broyer du noir,
Appelez vite pour me voir,
Mais patientez, vu mon âge...
A vos pieds m'écrase en tapis
persan ou bien en tatami;
Frottez-y vos beaux escarpins!
Je ne suis qu'un vieux galopin,
Pas peu fier d'être votre ami.;
Mais surtout me voyez ravi
D'humour être votre Dauphin.
Un vieux galopin pour une vieille dauphine.
Quant devant tant de verve
D'amour vous parlez plutôt
Tant que poésie vous serve
Ghjslain
De mon âge, je ne fais pas mystère,
Puisque dans mon profil, vérifiez par vous même,
Il est bien mentionné, que je ne suis pas de ce siècle...
Bien jeune cela vous mettrait
Centenaire vous n'êtes toujours bien pas
J'ai vérifié pour la peine
Dix ans plus jeune que moi déjà
Nous révèle votre page, voilà
Assez jeune pour fleureter cela vous met
commentaire
Si seulement je m'en donnais la peine
Car il n'y a aucun autre moyen, j'en ai peur
De vous rejoindre autrement du moins, pour l'heure
Je m'étonne du fait qu'après vous avoir dédié un poème
À votre nom de surcroît
Je n'ais eu aucun commentaire de votre part, pas un mot même
Cela me peine et, grandit mon désarroi
Aussi j'en suis surpris, que dis-je déçu
Vous aurais-je malencontreusement déplu
Bon, revenons à nos moutons
Ou plutôt à vos visions, pardon
J'en conclus qu'entre le printemps et l'automne
La saison hivernale est plutôt monotone
Elle vous donne des envies, des idées macabres
Telle celle de voler, de plonger plutôt vers le marbre
Vite que l'hiver achève, que printemps survienne
Pour faire disparaître ses pensées vilaines
Ce sont là visions apocalyptiques, je vous le concède
Mais déjà moins énigmatiques, bien qu'elles obsèdent
Ghjslain