Il va falloir te sortir les doigts de dedans ton anus.>>
Michel Sardouille et Carla
Vive la fête
J'aime le crépuscule saignant du sang d'homme
Et le voir se mourir,
Il est une langueur qui en mes veines tonne,
Qui se laisse courir ;
Je n'aime mon cœur que puisqu'il n'aime que vous.
Je l'attends le croissant de la nouvelle lune
(encore un jour d'étrennes)
Il est brumeux pourtant, jaune et plein de rancune...
Faut-il que l'on s'éprenne,
Si parfois je crois que tu ne ris que pour moi.
Je l'aime, elle chante : mi la ré sol si ré
Elle rit et murmure
Les mots pleuvent, tristesse, et s'en vont à leur gré,
Dans mon château j'emmure
Mon cœur, puisse le ciel s'arrêter de pleuvoir
J'aime à me trouver en ce que l'on ne peut voir,
En des terres sans roi ;
J'y plonge et dès lors je me voudrais tant savoir
Que le monde est à moi.
Je me noie, je me noie dans le noir de vos yeux...
J'aime la sentir rêver de rêver à mieux
Que je ne veuille l'être,
(Tu sais ?) on aime que d'amour avaricieux,
Et je voudrais paraître
Absent, et je ne vis que pour vivre pour vous.
Mais j'aime surtout, sous le vent, la voir partie,
Frissonner d'amertume,
La chaussée est mon lit et l'hiver ma patrie,
Des forêts de bitume ;
Ton songe m'est au nez du papier d'Arménie.
J'aime les eaux d'argent du lit du soir d'hiver
Dessous la ville aveugle
Aux râles et aux cris et aux folies vulvaires
Que la rumeur nous beugle.
J'ai vu bien des splendeurs en n'y voyant que vous.
2010-14
commentaire