Vulgum pecus©Ce texte est protégé par un copyright.
Le raisin mûr aux oreilles, ils sifflotaient peinards
Avec l'appétence inerte de ces tanagras oisifs
Se moquant de moi et de tout la Saint-frusquin
Hagards, ils semblaient courir la prétentaire,
Le rêve, comme l'éther, bleu de toute saine pensée...
Or, même si je ne tourne pas très rond,
J'aime encore bien les choses carrées,
Et juste histoire d'arrondir l'angle,
J'aime à franchir la ligne blanche!
A l'envi, j'expurge pour pas bézef
Tous les bibus, qu'en égrillard, j'écris.
Dans le vaste impluvium de mes songes,
Un mascaret d'idées nouvelles déferle ...
Je suis ce portefaix smicard des modernes latifundia
Mon fardeau sur le dos, un morceau de lard pour seul goûter
En tapinois, je suscite le courroux des intellectuels du symposium
Composé de spécialistes, vieux schnoques, maîtres de la rodomontade
Et je fais le zigoto au beau milieu de ce vulgum pecus
Jouant aux cartes, le foie bavard, avec un anachorète analphabète ...
Commentaires (3)
Et je devrais aussi m'amuser
À le traduire, pour le plaisir
C'est que j'y ai appris
Tout plein de nouveaux mots
Et pour un change, y retrouver
Ce seul mot, sans faute, bien écris
« Je suscite le "courroux" », bravo
Vous êtes maître en votre art
Ghjslain
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