Oie woua
Bientôt viendront voler les oies
par-dessus les toits des villes,
en faction,
un vol en V,
poussant leurs cris gutturaux
qui font lever les têtes.
Le ciel bleu qu'elles traverseront
dans le coeur frais de l'hiver
sera une somptueuse fête hiémale.
Bientôt, elles vont migrer
vers le Grand Nord,
et peut-être échapperont-elles
aux brutes françaises
qui cherchent leur virilité
dans quelques coups de canon.
Là-bas, elles seront chouchoutées
comme des coqs en pâte.
Attention, cher électeurs,
une étourderie...
et Pof! la mort
est si vite arrivée...
Commentaires (3)
Posté par
Hypolaïs Polyglotte
le 23/02/2010
Je ne savais pas que ce texte-là n'était pas de Brassens, mais bougre dieu qu'elle est bonne cette chanson!
Ceci dit, c'est vilain de citer un texte si plein de multiples sens sous mon texte de dimension sémantique = 1 ! Qu'on va pompeusement qualifier de satirique pour lui donner une raison d'être ...!
Ceci dit, c'est vilain de citer un texte si plein de multiples sens sous mon texte de dimension sémantique = 1 ! Qu'on va pompeusement qualifier de satirique pour lui donner une raison d'être ...!
Posté par
Jean-Mi
le 23/02/2010
Et alors?....
La satire et la poésie ont bien le droit de se sourire, de dialoguer, de confondre leurs reflets et iridescences... Il y a bien longtemps, Christine de Pisan ou François Villon ne s'en privaient pas. Alors tu vois: je ne suis pas vilain.
La satire et la poésie ont bien le droit de se sourire, de dialoguer, de confondre leurs reflets et iridescences... Il y a bien longtemps, Christine de Pisan ou François Villon ne s'en privaient pas. Alors tu vois: je ne suis pas vilain.
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"Regardez-les passer! Eux, ce sont les sauvages. / Ils vont où leur désir le veut, par-dessus monts, / Et bois et mers et vents, et loin des esclavages. / L'air qu'ils boivent ferait éclater vos poumons..."
JEAN RICHEPIN (qui fut, lui aussi, chanté par Brassens)