Anti-Vernus
Tu m'as attiré, mais t'étais attitrée comme une meuf à tirer, j'ai vu tes beaux yeux noirs me ronger, je ne savais plus voir ni songer j'en ai perdu le boire et le manger, ensuite j'sais plu, on s'est plus, sans plus, sans doute, rendez-vous compte, un rendez-vous, une rencontre, je l'ai vécu comme un conte qu'on raconte, ce soir là tu sors les armes, tu lézardes sur mon corps, tes mains se hasardent sur mes cuisses encore froides faisant battre la chamade mon pericarde j'en perds le cadre de la droiture, moi qui vivait sans ratures, finalement je t'ai donné mon accord ce qui laissait présager un corps à corps hardcore, dès lors je sens que la sève s'élève, je me délivre en me livrant à tes lèvres, et tu te lèves, du haut de ton corps de rêve, moi, titubant comme sur une corde raide, je t'analyse, dévêtue, d'un air de dire "en veux-tu", et d'un regard têtu tu me donne de ton désir en veux-tu en voilà, ainsi je vois large, je voyage, tu me consommes, mon mal-être se consume, mes maux s'éclipsent, le plaisir au sommet, assommé par un summum de délices, moi d'habitude si gauche, je me suis montré adroit comme j'aimais, perdu comme dans ces endroits d'où on ne revient jamais. Cependant c'est pendant cette nuit que j'ai pêché ce penchant qui me nuit, Je Suis Tombé Fou De Toi, et tu t'en fous, toi, je me cache sous des faux-semblants pour que tu ne devines pas ce défaut sanglant, je suis pourtant bien soucieux que tu m'observes, t'as envoyé mes soucis aux obsèques et sans eux y'a qu'toi qui m'obsède, nos nuits se sont répétées separées par des manques de toi sans deviner ton manque de foi, je venais me recueillir, voir ta chaleur m'accueillir en quémandant sans me demander si j'étais qu'une fleur à cueillir dans ton putain d'bouquet d'amants, Sauf qu'un soir, j'arrive moins tard, ayant pris un congé hors de prix j'ai démasqué la duperie, j'ai débarqué et remarqué ton malaise, puis ce balaise, nu dans le lit à l'aise et son regard qui me balaie, je me sens tomber d'une falaise.. Moi qui te parlais de mariage t'aurais du stopper dès le démarrage, et tous ces projets, une vie de couple approchée, j'avais rien à me reprocher et tu m'as embroché, tu veux plus qu'on reste proche, et tes récits choquent mon amour n'est pas réciproque. Comment t'oublier alors que ton nom résonne en moi, les larmes résument l'émoi, lorsque je me calme, chaque souvenir de toi ressème le mal.. Ton lit a reçu une grosse quantité d'candidats candides, pour ma part le jeu fut dur, j'ai cru à un futur, un bonheur en featuring mais ca n'a été qu'un foutoir, y'a pas d'avenir, ça va être chaud à vivre car pour toi j'suis déjà du passé simple, Oui faire un pas c'est simple, mais t'oublier totalement c'est si dur, j'en sortirai avec des points de suture, pour ainsi dire des blessures, j'fais pas allusion à des lésions mais la déchirure des illusions. PETASSE.
Commentaires (7)
Seule Notre Ami le Temps donne raison aux évènements justes.
Ce sera dans longtemps, y'a la rentrée après-demain. -__-
Merci en tout cas
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