Par Leeroye
Texte daté de 2008/12
Voici un sonnet écrit sur le thème des femmes que j'aime et qui me manquent.
Suprêmes, suprêmes !
Suprêmes, suprêmes ! Je les hais et les aime,
Innocentes, sages, silencieuses, et naïves,
Ces déesses jouant au travers de moi-même,
Me cueillant, me coupant, me fanant quand j'arrive.
Suprêmes, suprêmes ! Je les aime et les hais,
Car toujours je m'ennuie, tel un loup solitaire,
Mon pelage si sec les fais fuir à jamais,
Elles me laissent là pour qu'un jour l'on m'enterre.
Puis, j'ai rêvé dans quelques terres fantastiques
A une Douce et Belle Rousse de teint pâle
Qui m'ennivrait de ses folles danses magiques;
Je me relève dans ma Tanière et j'ai mal,
Car le songe n'est pas éternel comme l'âme;
Suprêmes, suprêmes ! où sont-elles ces Femmes ?
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