Triste temps à Madrid
Températures si douces que la banquise
en fond dans la bouche,
Et Triste temps à Madrid,
Je traîne!
Dans le dialogisme discursif
et le brouhaha de rue
et le goût de miel dans les papilles
Papillon de nous,
Tresse de lin, chanvre, nylon,
de fibres optiques, tout ce qu'il y a de plus solide.
C'est là, invisible,
(ou blé si vie, hein!)
en forme niaise de cœur.
Croquettes croquées au poulet
spéciales d'intérieur,
moi aussi j'en veux;
Perdre sa fourrure et être comme femme
avec un grand A
comme dans arrange-toi pour t'arracher deci-delà.
Salir, nettoyer,resouiller, laver rencore, essuyer, réponger, sécher, redésinfecter, détartrer, redégraisser, frotter, sans frotter, étendre tout ce temps, le ranger, le déranger, le plier, le jeter, le mettre en boule,
Tu n'as pas d'odeur sale,
juste un nectar d'aisselle
à s'en faire des tartines d'aube
A s'en pâmer la chatte comme dirait
le père Beyle.
Absent mais pas manquant car bonheur,
oui, ça!
ce terme qui me donne des vapeurs pas bonnes pour les jambes.
Ce corps qui dégénère jusqu'où?
qui se régénère dans ses cellules libellules
à lui,
moi greffe ou greffon,
peut-être griffon,
crachat de gargouille,
ATCHOUM!
de point il n'y en a point
Commentaires (10)
Pâmée.
C'est un poème à clef... Qui a deviné le prénom masculin caché dans le poème...? l'illustration est un indice !
à vos plumes de coin-coin !
C'est un nom français porté historiquement par celui de l'enluminure... trop fastoche!
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