La nuit envoute l’âme©Ce texte est protégé par un copyright.
La nuit envoute l’âme,
Étendu sur l’asphalte,
Belle comme la lune,
La sylphide se prélasse.
Enjouée par Neptune,
Ses bras enlacent
L’ile de Malte.
Belle de ses jours,
Virevoltant dans l’effluve
Du parfum onirique,
La sylphide s’enflamme.
Sa voix envoute le fleuve,
Tournoyant dans l’amour
Et l’horreur symphonique
La nuit envoute l’âme,
Comme un ange dans sa cage.
La nuit riche en présage,
Se fait lumière,
Se fait mystère.
La nuit envoute l’âme.
Sylphide s’en fut en larme,
Plantant en elle une arme
Fine, aiguisée.
Un moment terrassée,
Par le sang et les flots,
De la peur des rancœurs,
De la mort des sanglots,
De la haine, elle se meurt.
Sylphide s’en fut en peine
Devenant meurtrière
D’une vie de déveine
A jamais meurtrière,
commentaire
J'aime bien ce tableau de Corot pourtant!
Mais surtout, je trouve que ton poème est bon, c'est peint au sang.